Picarde, retraitée, installée à Saint-Brevin depuis mai 2019, elle nous offre durant ces mois d’octobre à décembre toute sa palette de couleurs, de textures variées qu’elle aime commenter dans les moindres détails…
 C’est ainsi que d’un tableau à un autre elle évoque les différents éléments qui « alimentent » ses œuvres : on découvre que le café est utilisé pour l’aquarelle, le brou de noix, le fusain amènent de la texture à un tableau dont le centre est une empreinte de la main.
Et l’embossage, connaissez-vous ?
Cette technique permettant d’apporter du relief à un tableau, on la retrouve par exemple sur une de ses œuvres, toute blanche avec pour seul personnage, un bel oiseau bleu qui apparait, délicatement.
Et puis parfois, sur le conseil d’artistes dont elle suit les cours, pour toujours alimenter sa soif d’apprendre, elle déchire d’anciennes aquarelles, qu’elle aimait moins…
Elle superpose, selon son inspiration, les différents morceaux qui prennent vie sous un nouveau modèle, et là le miracle opère !
Sans oublier le haïku, le poème japonais qui comprend trois lignes ou trois vers. Le premier fait cinq syllabes, le second sept, et le troisième cinq à nouveau. Soit dix-sept syllabes en tout. Utilisé sur ses aquarelles, il apporte un ornement délicat au tableau final.

Traces, crevasse,
Couleurs imaginaires
Éclat de lumière

Comme elle le dit, la magie des couleurs et de l’eau la passionne.
C’est ainsi qu’elle s’est initiée à l’aquarelle avec Le Coup de Patte, association à Liancourt dans l’Oise, en 2009.