Samedi 20 avril, de 15h à 18h30, avec un concert de L’Harmonie de Paimbœuf, Place Marcel Daniel à partir de 16h30
Dimanche 21 avril, de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30, avec l’exposition La Mort et les statues

La chapelle Saint-Charles, construite avant le milieu du XVIIIe siècle, est accolée à l’hôpital et accueillait à la fois les malades et les fidèles du quartier.
Elle voit se succéder cinq générations d’aumôniers irlandais. Durant la Révolution, elle est transformée en grenier pour les troupes républicaines. Une fois les tourments de la Révolution passés, elle reprend son but initial. C’est également depuis l’angle de la chapelle que seront distribués les fourneaux économiques, repas chauds destinés aux plus pauvres. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle est occupée (et saccagée) par la Kommandantur. Petit à petit, elle n’est plus utilisée que par les fidèles en fin d’après-midi pour assister au chapelet.
Elle ferme au public en 2001, et est désacralisée. La municipalité l’achète pour un euro symbolique en 2009.
Ce lieu de culte, était autrefois ouvert sur la salle des malades qui pouvaient ainsi assister aux offices derrière des balustres en bois. La chapelle comprend une nef et un chevet plat avec une couverture en tuiles. L’intérieur est couvert de voûtes lambrissées avec fermes apparentes. Le chœur renferme un autel-tabernacle et un retable polychromé avec un tableau au centre représentant Saint-Charles-Borromé, offert à la suite de la peste de 1720. Ces deux objets d’art précieux sont inscrits depuis 2023 au titre de monuments historiques.
Entre 2022 et 2024, la chapelle Saint-Charles a été entièrement restaurée sous l’impulsion de la municipalité.